Vous reprendrez bien une petite brochette d’écureuil?

Le Laos, terre de contraste pour la nourriture !

Nous avons mangé ici beaucoup de spécialités savoureuses, de la cuisine classsique laotienne accessible à tous. Mais si dans les grandes villes on suit quelques standards, sur les marchés de campagne, c’est le dépaysement assuré… et l’occasion de découvrir que beaucoup d’animaux que l’on regarde chez nous avec tendresse sont considérés ici comme des repas potentiels.

D’ailleurs, quelqu’un nous a dit un jour : « Les Laotiens mangent tout ce qui a des pattes » et on a en effet du mal à regarder un animal qui se balade au Laos sans s’interroger sur son avenir.

Petit tour d’horizon de ce que nous avons aimé et de ce qui nous a étonnés.

Le sticky rice, spécialité laotienne : du riz collant, pas toujours chaud, et que l’on mange après l’avoir roulé en boule entre ses doigts. Au début c’est un peu déroutant, ensuite on ne peut plus s’en passer, surtout trempé dans une bonne soupe…
une bonne soupe
Soupe de légume au lait de coco, façon Thaï. Un délice.
Lait concentré sucré, haricots rouges et… d’autres trucs. Très bon.
Bananes au barbecue
…qui sont ensuite coupées en deux et remplie de noix de coco caramélisée. Excellent.
Fried rice aux légumes. Trop bon, on a frôlé l’overdose 🙂
Juste avant que l’assiette ne soit vide
La soupe Pho, très populaire chez les voisins vietnamiens
Le marché de Sayaboury.
Il y avait là une marchande d’insectes vivants mélangés à de petits poissons (assez fatigués, les poissons). Ils étaient dans de petits bols glissants en céramique qui empêchaient la fuite des insectes rampants. Ils n’ont pas du fuir la poële non plus.
Des beignets, très courant ici
Au marché, posés comme ça sur une feuille de bananier…
C’est vrai qu’après le marché on avait toujours un peu moins faim.
Brochettes de pattes de poulets et … brochettes d’oeufs
Quoi? Du poisson pané pas rectangulaire? Sacrilège
De la verdure et des pieds
Pour 6 pots de gelée achetés, 10 cafards offerts
Des écureuils
Les grenouilles sont parfois vendues vivantes, elles sont toutes attachées par la patte. Elles essaient de se barrer. C’est pas très gai.
…parfois elles sont moins vivantes
Des lamelles de queue de buffle. On nous fait le geste de ‘manger’ quand on s’approche. Les petits poils nous ont rebuté.
Beaucoup de choses se font au barbecue, poisson enroulé dans une feuille de bananier, viandes, poissons grillés, saucisse…
A gauche, du surimi. A droite, les saucisses d’un apprenti chimiste. Très en vogue.
Les adultes à gauche, les larves à droite.
Allez les grenouilles, on écrit la date en bleu dans la marge
Des bâtons de bambou remplis de riz, apparemment ça donne un goût mais on n’a pas vraiment trouvé lequel
Allez on se dépêche, il me reste une queue, un bout d’oreille et du gras.
C’est beau, c’est tentant, c’est traître
Tiens, je me ferais bien un civet de rat
Des morceaux d’essaim d’abeille avec leurs larves, qui se mangent frits
Cours de SVT de Madame Pichon,
pensez aux blouses

Au-delà du marché nous avons croisé d’autres aliments surprenants sur nos petits chemins…

Non, ce ne sont pas les feuilles que nous allons goûter…
« Egg fruit », couleur et texture jaune d’oeuf, mais sucré. Pas mal. Mais pas terrible quand même.
Le jack fruit pousse facilement ici, avec des tailles assez impressionnantes
Ici, deux porc-épics qui ont échappé à la casserole. Ils sont parfois capturés dans la forêt par des particuliers. L’ECC (le centre pour elephants!) en sauve régulièrement en les rachetant à ces particuliers, puis les marque (avec de la peinture rose) avant de les relacher dans la forêt, comme ici. Les villageois savent que les porcs-épics roses « appartiennent » à ECC et ont pour consigne de ne pas y toucher. Le porc-épic est un mets courant, on peut en voir sur les marchés, et nous en avons vu un en cage dans une de nos guesthouse. Malheureusement on n’avait pas de peinture rose.

Certains mangent aussi du chat (qu’ils font passer pour du lapin) et des chauve souris grillées. Il doit falloir en manger beaucoup pour être rassasié.

Il y avait pourtant de la chauve souris et du rat au menu

Bon, le meilleur pour la fin. Enfin, le meilleur, on ne peut pas l’assurer…

4 réflexions au sujet de « Vous reprendrez bien une petite brochette d’écureuil? »

  1. bon, là il est 16h, ce devrait être l’heure du gouter, mais j’ai pas très faim. Va savoir pourquoi.
    Les premiers plats ont l’air bien bon mais au marché ça se gate

Répondre à ramez Annuler la réponse